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△ Jess, 25 ans, je vis dans la Sarthe △ Blogueuse du dimanche passionnée par la photographie et inconditionnelle amoureuse des livres. | Mom, animiste, ravenclaw, lunar. | J'espère vous faire découvrir plein de jolies choses dans mon univers. ♡

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| 🔥🔥🔥 « Elle était leur reine. Elle n

| 🔥🔥🔥

« Elle était leur reine. Elle ne pouvait leur offrir moins. »
— Keleana, tome 3 : l’héritière du feu.

Je le dis tout de suite, cet opus nous fait prendre un sacré virage. On se détache vraiment des précédents et il y a un changement radical d’ambiance. L’univers s’étoffe, l’intrigue se complexifie, les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit.. C’était très intéressant et j’ai adoré suivre la ribambelle de personnages présentés par l’autrice, dispersés aux quatre coins du royaume.

Keleana est incroyable. Ici elle fait face à ses démons, ses peurs, ses doutes, ses angoisses, ses traumatismes, et on la voit sous un autre jour : plus fragile, plus vulnérable, plus dépendante, aussi. Chaol et Dorian ne sont pas en reste, et mon cœur se serre quand je pense à eux. Pour ce qui est des autres acteurs de cette histoire (Rowan, Aedion et Sorscha), disons qu’ils m’ont marquée, chacun à leur manière. En revanche, je ne supporte pas Manon — qui, j’en suis sûre, aura bientôt un rôle crucial.

Sinon, j’ai eu du mal à savourer pleinement ma lecture. La moitié de l’ouvrage était longue, lente, et j’ai rencontré un problème de rythme dû à l’absence d’action. À mon sens, l’héritière du feu est un tome de transition. Heureusement, au bout d’un moment, les évènements prennent une certaine tournure et BIM, ça finit par bouger dans tous les sens.

Conclusion, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de commencer cette lecture puisque les membres du trio, qui sont ensemble depuis le début de l’histoire, se retrouvent séparés. Finalement, l’autrice a bien joué son coup et, même si nous avons là un tome assez introspectif, il nous laisse entrevoir de nouveaux enjeux. La suite risque bien d’être explosive !

QOTD : Team Chaol, Dorian ou Rowan ?

.

| 🏫🏫🏫 « Dans mes rêves : mon parfait

| 🏫🏫🏫

« Dans mes rêves : mon parfait petit ami de lycée est l’incarnation de la romance. Dans la réalité : Neil McNair est là depuis le début. »
— Today tonight tomorrow.

Dans ce roman nous faisons la connaissance de Rowan et Neil, deux adolescents qui sont en compétition depuis des années. Ils se détestent et tous les prétextes sont bons à prendre pour qu’ils entrent en conflit et s’affrontent, puisque chacun veut prouver au monde entier qu’il est meilleur que l’autre — dans (absolument) tous les domaines. Mais ils s’apprêtent à quitter définitivement le lycée et pour la jeune fille, l’occasion est trop belle : elle va pouvoir se mesurer à celui qu’elle considère comme son ennemi et lui clouer le bec en devenant major de promo.

Par où commencer pour vous parler de ce livre, que j’ai beaucoup aimé ? Eh bien, déjà, sachez qu’il se déroule sur une période assez courte : vingt-quatre heures seulement. Au début, j’ai eu peur que l’histoire manque de développement ou qu’au contraire, l’autrice s’étale sur des détails pour faire du contenu. Heureusement, il n’en est rien et tout est bien dosé. De plus, le récit est porté par deux jeunes gens attachants, et c’était agréable.

Rowan, d’ailleurs, est un personnage haut en couleurs. Elle est intelligente, bosseuse, drôle, et elle a une idée très claire de ce qu’elle compte faire plus tard. Aussi, c’est une fervente passionnée de littérature sentimentale. Neil, quant à lui, est timide au possible, charmant, et j’ai adoré le voir s’ouvrir petit à petit. Mais, j’ai beau avoir aimé les suivre séparément, c’est ensemble que je les ai préférés.

C’était frais, léger, attendrissant et émouvant, et j’ai passé un chouette moment de lecture en compagnie de notre duo. Et comme si tout cela ne suffisait pas, l’autrice a fait de son bouquin une œuvre qui fait passer de beaux messages, prône la tolérance et dénonce. En effet, divers sujets sont abordés : on parle notamment de religion, d’antisémitisme, de confiance en soi, de féminisme.. Bref, je recommande !

QOTD : Une romance à conseiller ?

♡ En partenariat avec les éditions Milan/Page Turners.

.

| ⚔️⚔️⚔️ « Tu ne peux pas te permet

| ⚔️⚔️⚔️

« Tu ne peux pas te permettre d’avoir pitié de ces hommes, Mia. Quand on nage à de telles profondeurs, la compassion ne sert qu’à se noyer. Tu dois faire preuve d’autant d’implacabilité que ceux que tu pourchasses. »
— Nevernight, tome 2 : les grands jeux.

Oh. Mon. Dieu.
(Fin de la chronique.)

D'accord, je plaisante. Plus sérieusement, ce deuxième tome est au même niveau que le premier. Autrement dit, c'est de la bombe atomique. L'auteur m'a menée en bateau sur près de 800 pages et j'ai aimé ça. Les rebondissements s'enchaînent, les révélations aussi, l'action ainsi que les scènes de combat sont omniprésentes, l'intrigue est palpitante et le rythme est incroyable. Tout comme l'(anti) héroïne, nous n'avons pas une minute de répit.

D'ailleurs, Mia est l'un de mes personnages favoris, tous livres confondus, et je l'aime de tout mon cœur. Elle est courageuse, forte, brillante, rusée, vicieuse, impitoyable et terriblement complexe. Mais il lui arrive aussi d'avoir peur, de douter, de remettre certaines choses en question — et ces moments de vulnérabilité ne la rendent que plus crédible, plus humaine.

Et cette plume, bon sang ! Jay Kristoff a un don pour manier les mots et entraîner ses lecteurs. C'était puissant, immersif, déchirant, et vraiment époustouflant. J'ai tout aimé, du début à la fin. Cette suite a comblé (ou plutôt, dépassé) toutes mes attentes/espérances.

Conclusion : je ne sais pas quoi faire de ma vie maintenant que je suis obligée d'attendre la sortie du troisième et dernier opus. J'ai mille et une choses à dire sur cette œuvre, mais je vais m'arrêter là pour ne pas vous gâcher le plaisir. Juste, lisez cette saga — c'est une pépite.

QOTD : Votre dernier coup de cœur ?

♡ En partenariat avec les éditions De Saxus.

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| 🎬🎬🎬 « Finalement, je crois bien que

| 🎬🎬🎬

« Finalement, je crois bien que c’est le meilleur été de ma vie. L’été où je suis devenue moi. »
— 3 fois l’été.

Autant vous le dire tout de suite, j’ai beaucoup aimé cette lecture, que j’ai trouvée rafraîchissante et idéale pour cette période de l’année (enfin, si on ne compte pas la pluie qui est revenue en début de semaine).

Aussi, j’ai adoré la forme du roman, qui a un début classique avec trois fins possibles au lieu d’une. C’était original et très bien réalisé, je suis fan du concept ! En fait, pour vous expliquer rapidement, l’héroïne est invitée par trois garçons un même soir et l’autrice propose différents choix et scénarios au lecteur, ce qui lui permet de sélectionner son favori (ou de tous les lire dans l’ordre — ce que j’ai fait).

De la même manière, je me suis rapidement attachée à notre jeune narratrice. Pour être tout à fait honnête, quelques pages ont suffi. C’est une adolescente pétillante, drôle (pour ne pas dire « loufoque » certaines fois), sincère, et j’ai pris plaisir à la suivre dans cette histoire. J’ai aimé ses pensées, ses émois, ses réactions parfois. Et grâce à cela, je me suis régalée.

Conclusion : 3 fois l’été est un roman feel good, agréable et prenant que je recommande aux amateurs de romances toutes douces.

QOTD : Avez-vous déjà songé à prendre une décision à la place d’un personnage ?

♡ En partenariat avec les éditions Milan/Page Turners.

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| 🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈 «

| 🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈

« Le temps n’attend personne, et quand on est noir et queer, bien trop de gens essaient déjà de voler le peu que nous possédons. Alors, vivez. »
— Le bleu ne va pas à tous les garçons.

Il suffit de jeter un œil à mes chroniques pour savoir que les (auto)biographies ne font pas partie de mes lectures favorites. C’est simple : je n’en lis jamais. Au contraire, j’ai une nette préférence pour tout ce qui touche à la fiction et au monde de l’imaginaire. Aucun rapport, donc. Pourtant, quand les éditions De Saxus ont parlé de cette œuvre, j’ai eu envie d’en savoir plus.

Dans cet ouvrage, George M. Johnson évoque son enfance, son adolescence et ses années universitaires en tant que personne noire et queer aux États-Unis. Iel se met à nu et parle sans détour des combats qu’iel a dû mener, mais aussi de ses doutes, de ses angoisses, de ses espoirs et de ses joies.

Ce livre couvre un large éventail de sujets. On parle notamment d’homophobie, de transphobie, d’identité de genre, de racisme, de masculinité toxique, de violence, de deuil, de sexualité, de consentement, de discrimination, de trouver sa place — et ce, sans tabou. George M. Johnson est authentique, honnête dans sa narration, ce qui rend son témoignage d’autant plus beau et percutant. Honnêtement, je pense que tout le monde devrait prendre le temps de découvrir cette œuvre, qui à mon sens est nécessaire.

Je ne vais pas vous le cacher : ce n’était pas une lecture facile. Après tout, l’auteur parle de sa propre expérience. En fait, nous avons là un condensé d’émotions et je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de lire cette merveille, qui m’a marquée à bien des niveaux. J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai été émue, en colère, dégoûtée. Néanmoins, tout ce que vous avez besoin de retenir, c’est que le bleu ne va pas à tous les garçons est le témoignage d’une vie, un mémoire destiné aux personnes concernées — et plus encore : à nous tous. Alors, lisez-le.

♡ En partenariat avec les éditions De Saxus.

QOTD : Êtes-vous, comme moi, en admiration totale devant la couverture ???

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| 🐉🐉🐉 « Souffrir parce qu’on a aimé

| 🐉🐉🐉

« Souffrir parce qu’on a aimé, ça veut dire qu’on a au moins des souvenirs, qu’on a un passé. »
— Robin des graffs.

Pour ne rien vous cacher j’ai lu Robin des graffs d’une traite et en moins de deux heures c’était terminé. On peut donc le dire, j’étais impliquée dans l’histoire imaginée par l’autrice. Pourtant, d’un autre côté, j’ai eu la sensation d’être assez détachée vis-à-vis de tout cela. En effet, les rencontres/évènements s’enchaînent, on a une ribambelle de points de vue pas vraiment poussés et la fin (trop facile à mon goût) arrive vite. L’idée était bonne et certains personnages ont réussi à me toucher, je ne dis pas le contraire, seulement, il m’a manqué quelque chose. Une étincelle.

Sam et Lilibelle (aka Bonny la rebelle), pour ne citer qu’eux, sont attachants. Le premier est un jeune homme avec le cœur sur la main qui porte le poids d’une immense culpabilité depuis des années, la seconde est une petite fille innocente et pétillante à la recherche d’un foyer aimant. Leur rencontre, improbable, va sonner le début d’une amitié puissante et hors du commun. Les autres personnages sont intéressants, quoique plus en retrait — et j’ai beaucoup aimé suivre Nora Laval et Christiana.

Ce livre traite de sujets forts : le deuil, le placement d’enfants en famille d’accueil, la vie que peuvent mener les sans abri et la solitude des personnes âgées — pour ne citer que ça. Aussi, il est plein de bons sentiments, déborde de tendresse et est porté par un duo terriblement attendrissant. Dans l’ensemble, Robin des graffs est une lecture bouleversante et surprenante qui se dévore tant le style est fluide.

QOTD : Quel est le dernier roman court (moins de 300 pages) qui vous a marqué(e) ?

♡ En partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse.

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| BILAN DU MOIS. 📖 Hello bookstagram ! Aujourd

| BILAN DU MOIS. 📖

Hello bookstagram ! Aujourd’hui je vous présente mon bilan de juin, avec la liste des bouquins que j’ai lus.

▻ Merciful crows, tome 2 : l’aigle impitoyable.
▻ L’envol.
▻ Crescent city, tome 1 : maison de la terre et du sang.
▻ Ranee Tara Sonia Chantal Anna.
▻ Robin des graffs.
▻ Esther Andersen.
▻ Jusqu’au dernier.
▻ Le bleu ne va pas à tous les garçons.

Ce mois-ci j’ai fait une incroyable découverte et, de la même manière, un ouvrage m’a vraiment déçue. Heureusement, dans l’ensemble, le bilan est satisfaisant.

QOTD : Quelle a été votre meilleure lecture de juin ? ♡

(Et non, toutes mes lectures ne sont pas sur la photo..)

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| 🌊🌊🌊 « Et la vie pouvait repartir pou

| 🌊🌊🌊

« Et la vie pouvait repartir pour une deuxième moitié d’éternité. »
— Esther Andersen.

Chaque année, pour les vacances d’été, un jeune garçon prend le train et part à la campagne chez son oncle Angelo. Là-bas il écoute les longues histoires de ce dernier, lit le soir au fond du lit, fait du vélo, se promène toujours plus loin dans de merveilleux endroits et profite de sa liberté en pleine nature. Mais un jour, tout bascule : il découvre la mer et, par la même occasion, fait la rencontre d’une fille — Esther Andersen.

Je n’ai pas l’habitude de lire des romans graphiques mais peu importe, j’ai pris plaisir à plonger dans celui-ci. Le coup de crayon d’Irène Bonacina est stupéfiant : il fait rêver et permet au lecteur d’être embarqué dès les premières pages. Pour ce qui est des tons doux/pastel choisis pour les nombreux paysages, du texte simple et poétique de l’auteur, de l’ambiance dépeinte, ou encore de la finesse des traits.. Chaque détail compte et apporte quelque chose à l’ouvrage. On entend le bruit des vagues et celui des cigales, on visualise les couchers de soleil, on traverse les champs de blé avec le vent qui nous fouette le visage et on retombe en enfance. Concrètement, tout dans les planches prête au voyage.

En conclusion, nous avons là un album magnifique et contemplatif qui mérite d’être savouré au cours de cette saison puisqu’il sent bon l’été, les vacances au bord de l’eau et la nostalgie.

♡ En partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse.

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| ♡♡♡ « Avec elle, je me suis senti vraim

| ♡♡♡

« Avec elle, je me suis senti vraiment vivant pour la première fois de mon existence. Conscient de moi-même, de mon potentiel. Ne serait-ce que pour cela, je l’aimerai à jamais. »
— Crescent city, tome 1 : maison de la terre et du sang.

Laissez-moi vous dire une chose : aucune des chroniques que je pourrai faire ne réussira à rendre justice à cette œuvre. @therealsjmaas a derrière elle une solide réputation mais sur ce coup, on peut le dire, elle s’est surpassée.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais même pas par où commencer. Ce livre était incroyable de bien des façons et au moment où j’écris ces mots, j’ai du mal à trier mes pensées, ainsi que mes sentiments. Tout ce que je peux affirmer, c’est que je me suis pris une claque et que Crescent city est une excellente surprise — pour ne pas dire « l’une de mes meilleures lectures de cette année 2021 » !

Cependant, je tiens à le préciser, il y a des longueurs. Certains lecteurs auront peut-être du mal à savourer pleinement l’histoire mais en ce qui me concerne, elles ne m’ont pas gênée. À mon humble sens, elles ont permis à l’autrice de faire une bonne entrée en matière avec la mise en place du contexte/de l’intrigue. J’irai même jusqu’à dire que ce sens du détail était nécessaire.

Le point fort de ce livre ? Les personnages. Néanmoins, la palme d’or revient à l’héroïne, qui m’a touchée comme je l’ai rarement été. J’ai aimé son humanité, sa combativité, sa force de caractère, son empathie, son impertinence, son audace, sa loyauté, son courage, sa répartie, son sarcasme, sa sensibilité, son évolution. Et, plus que tout, sa relation avec Danika, qui m’a déchiré les tripes et retourné le cœur.

Quant à la dernière partie de cette œuvre.. c’était un feu d’artifice mêlant action, rebondissements, surprises et révélations. L’autrice m’a scotchée tant c’était ingénieux. Vraiment, je le répète, mais Crescent city est une pépite de fantasy adulte et les amateurs du genre vont, à coup sûr, l’apprécier. Ne passez pas à côté.

Je n’ai plus qu’une seule chose à faire : pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu’à ce que la suite soit publiée..

♡ En partenariat avec les éditions @desaxus.

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@madameratou ☾

Mes dernières lectures

Today tonight tomorrow
6 août 2021
Nevernight, tome 2 | les grands jeux
30 juillet 2021
3 fois l’été
28 juillet 2021

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| 🔥🔥🔥 « Elle était leur reine. Elle n

| 🔥🔥🔥

« Elle était leur reine. Elle ne pouvait leur offrir moins. »
— Keleana, tome 3 : l’héritière du feu.

Je le dis tout de suite, cet opus nous fait prendre un sacré virage. On se détache vraiment des précédents et il y a un changement radical d’ambiance. L’univers s’étoffe, l’intrigue se complexifie, les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit.. C’était très intéressant et j’ai adoré suivre la ribambelle de personnages présentés par l’autrice, dispersés aux quatre coins du royaume.

Keleana est incroyable. Ici elle fait face à ses démons, ses peurs, ses doutes, ses angoisses, ses traumatismes, et on la voit sous un autre jour : plus fragile, plus vulnérable, plus dépendante, aussi. Chaol et Dorian ne sont pas en reste, et mon cœur se serre quand je pense à eux. Pour ce qui est des autres acteurs de cette histoire (Rowan, Aedion et Sorscha), disons qu’ils m’ont marquée, chacun à leur manière. En revanche, je ne supporte pas Manon — qui, j’en suis sûre, aura bientôt un rôle crucial.

Sinon, j’ai eu du mal à savourer pleinement ma lecture. La moitié de l’ouvrage était longue, lente, et j’ai rencontré un problème de rythme dû à l’absence d’action. À mon sens, l’héritière du feu est un tome de transition. Heureusement, au bout d’un moment, les évènements prennent une certaine tournure et BIM, ça finit par bouger dans tous les sens.

Conclusion, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avant de commencer cette lecture puisque les membres du trio, qui sont ensemble depuis le début de l’histoire, se retrouvent séparés. Finalement, l’autrice a bien joué son coup et, même si nous avons là un tome assez introspectif, il nous laisse entrevoir de nouveaux enjeux. La suite risque bien d’être explosive !

QOTD : Team Chaol, Dorian ou Rowan ?

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| 🏫🏫🏫 « Dans mes rêves : mon parfait

| 🏫🏫🏫

« Dans mes rêves : mon parfait petit ami de lycée est l’incarnation de la romance. Dans la réalité : Neil McNair est là depuis le début. »
— Today tonight tomorrow.

Dans ce roman nous faisons la connaissance de Rowan et Neil, deux adolescents qui sont en compétition depuis des années. Ils se détestent et tous les prétextes sont bons à prendre pour qu’ils entrent en conflit et s’affrontent, puisque chacun veut prouver au monde entier qu’il est meilleur que l’autre — dans (absolument) tous les domaines. Mais ils s’apprêtent à quitter définitivement le lycée et pour la jeune fille, l’occasion est trop belle : elle va pouvoir se mesurer à celui qu’elle considère comme son ennemi et lui clouer le bec en devenant major de promo.

Par où commencer pour vous parler de ce livre, que j’ai beaucoup aimé ? Eh bien, déjà, sachez qu’il se déroule sur une période assez courte : vingt-quatre heures seulement. Au début, j’ai eu peur que l’histoire manque de développement ou qu’au contraire, l’autrice s’étale sur des détails pour faire du contenu. Heureusement, il n’en est rien et tout est bien dosé. De plus, le récit est porté par deux jeunes gens attachants, et c’était agréable.

Rowan, d’ailleurs, est un personnage haut en couleurs. Elle est intelligente, bosseuse, drôle, et elle a une idée très claire de ce qu’elle compte faire plus tard. Aussi, c’est une fervente passionnée de littérature sentimentale. Neil, quant à lui, est timide au possible, charmant, et j’ai adoré le voir s’ouvrir petit à petit. Mais, j’ai beau avoir aimé les suivre séparément, c’est ensemble que je les ai préférés.

C’était frais, léger, attendrissant et émouvant, et j’ai passé un chouette moment de lecture en compagnie de notre duo. Et comme si tout cela ne suffisait pas, l’autrice a fait de son bouquin une œuvre qui fait passer de beaux messages, prône la tolérance et dénonce. En effet, divers sujets sont abordés : on parle notamment de religion, d’antisémitisme, de confiance en soi, de féminisme.. Bref, je recommande !

QOTD : Une romance à conseiller ?

♡ En partenariat avec les éditions Milan/Page Turners.

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| ⚔️⚔️⚔️ « Tu ne peux pas te permet

| ⚔️⚔️⚔️

« Tu ne peux pas te permettre d’avoir pitié de ces hommes, Mia. Quand on nage à de telles profondeurs, la compassion ne sert qu’à se noyer. Tu dois faire preuve d’autant d’implacabilité que ceux que tu pourchasses. »
— Nevernight, tome 2 : les grands jeux.

Oh. Mon. Dieu.
(Fin de la chronique.)

D'accord, je plaisante. Plus sérieusement, ce deuxième tome est au même niveau que le premier. Autrement dit, c'est de la bombe atomique. L'auteur m'a menée en bateau sur près de 800 pages et j'ai aimé ça. Les rebondissements s'enchaînent, les révélations aussi, l'action ainsi que les scènes de combat sont omniprésentes, l'intrigue est palpitante et le rythme est incroyable. Tout comme l'(anti) héroïne, nous n'avons pas une minute de répit.

D'ailleurs, Mia est l'un de mes personnages favoris, tous livres confondus, et je l'aime de tout mon cœur. Elle est courageuse, forte, brillante, rusée, vicieuse, impitoyable et terriblement complexe. Mais il lui arrive aussi d'avoir peur, de douter, de remettre certaines choses en question — et ces moments de vulnérabilité ne la rendent que plus crédible, plus humaine.

Et cette plume, bon sang ! Jay Kristoff a un don pour manier les mots et entraîner ses lecteurs. C'était puissant, immersif, déchirant, et vraiment époustouflant. J'ai tout aimé, du début à la fin. Cette suite a comblé (ou plutôt, dépassé) toutes mes attentes/espérances.

Conclusion : je ne sais pas quoi faire de ma vie maintenant que je suis obligée d'attendre la sortie du troisième et dernier opus. J'ai mille et une choses à dire sur cette œuvre, mais je vais m'arrêter là pour ne pas vous gâcher le plaisir. Juste, lisez cette saga — c'est une pépite.

QOTD : Votre dernier coup de cœur ?

♡ En partenariat avec les éditions De Saxus.

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| 🎬🎬🎬 « Finalement, je crois bien que

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« Finalement, je crois bien que c’est le meilleur été de ma vie. L’été où je suis devenue moi. »
— 3 fois l’été.

Autant vous le dire tout de suite, j’ai beaucoup aimé cette lecture, que j’ai trouvée rafraîchissante et idéale pour cette période de l’année (enfin, si on ne compte pas la pluie qui est revenue en début de semaine).

Aussi, j’ai adoré la forme du roman, qui a un début classique avec trois fins possibles au lieu d’une. C’était original et très bien réalisé, je suis fan du concept ! En fait, pour vous expliquer rapidement, l’héroïne est invitée par trois garçons un même soir et l’autrice propose différents choix et scénarios au lecteur, ce qui lui permet de sélectionner son favori (ou de tous les lire dans l’ordre — ce que j’ai fait).

De la même manière, je me suis rapidement attachée à notre jeune narratrice. Pour être tout à fait honnête, quelques pages ont suffi. C’est une adolescente pétillante, drôle (pour ne pas dire « loufoque » certaines fois), sincère, et j’ai pris plaisir à la suivre dans cette histoire. J’ai aimé ses pensées, ses émois, ses réactions parfois. Et grâce à cela, je me suis régalée.

Conclusion : 3 fois l’été est un roman feel good, agréable et prenant que je recommande aux amateurs de romances toutes douces.

QOTD : Avez-vous déjà songé à prendre une décision à la place d’un personnage ?

♡ En partenariat avec les éditions Milan/Page Turners.

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| 🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈 «

| 🏳️‍🌈🏳️‍🌈🏳️‍🌈

« Le temps n’attend personne, et quand on est noir et queer, bien trop de gens essaient déjà de voler le peu que nous possédons. Alors, vivez. »
— Le bleu ne va pas à tous les garçons.

Il suffit de jeter un œil à mes chroniques pour savoir que les (auto)biographies ne font pas partie de mes lectures favorites. C’est simple : je n’en lis jamais. Au contraire, j’ai une nette préférence pour tout ce qui touche à la fiction et au monde de l’imaginaire. Aucun rapport, donc. Pourtant, quand les éditions De Saxus ont parlé de cette œuvre, j’ai eu envie d’en savoir plus.

Dans cet ouvrage, George M. Johnson évoque son enfance, son adolescence et ses années universitaires en tant que personne noire et queer aux États-Unis. Iel se met à nu et parle sans détour des combats qu’iel a dû mener, mais aussi de ses doutes, de ses angoisses, de ses espoirs et de ses joies.

Ce livre couvre un large éventail de sujets. On parle notamment d’homophobie, de transphobie, d’identité de genre, de racisme, de masculinité toxique, de violence, de deuil, de sexualité, de consentement, de discrimination, de trouver sa place — et ce, sans tabou. George M. Johnson est authentique, honnête dans sa narration, ce qui rend son témoignage d’autant plus beau et percutant. Honnêtement, je pense que tout le monde devrait prendre le temps de découvrir cette œuvre, qui à mon sens est nécessaire.

Je ne vais pas vous le cacher : ce n’était pas une lecture facile. Après tout, l’auteur parle de sa propre expérience. En fait, nous avons là un condensé d’émotions et je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de lire cette merveille, qui m’a marquée à bien des niveaux. J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai été émue, en colère, dégoûtée. Néanmoins, tout ce que vous avez besoin de retenir, c’est que le bleu ne va pas à tous les garçons est le témoignage d’une vie, un mémoire destiné aux personnes concernées — et plus encore : à nous tous. Alors, lisez-le.

♡ En partenariat avec les éditions De Saxus.

QOTD : Êtes-vous, comme moi, en admiration totale devant la couverture ???

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| 🐉🐉🐉 « Souffrir parce qu’on a aimé

| 🐉🐉🐉

« Souffrir parce qu’on a aimé, ça veut dire qu’on a au moins des souvenirs, qu’on a un passé. »
— Robin des graffs.

Pour ne rien vous cacher j’ai lu Robin des graffs d’une traite et en moins de deux heures c’était terminé. On peut donc le dire, j’étais impliquée dans l’histoire imaginée par l’autrice. Pourtant, d’un autre côté, j’ai eu la sensation d’être assez détachée vis-à-vis de tout cela. En effet, les rencontres/évènements s’enchaînent, on a une ribambelle de points de vue pas vraiment poussés et la fin (trop facile à mon goût) arrive vite. L’idée était bonne et certains personnages ont réussi à me toucher, je ne dis pas le contraire, seulement, il m’a manqué quelque chose. Une étincelle.

Sam et Lilibelle (aka Bonny la rebelle), pour ne citer qu’eux, sont attachants. Le premier est un jeune homme avec le cœur sur la main qui porte le poids d’une immense culpabilité depuis des années, la seconde est une petite fille innocente et pétillante à la recherche d’un foyer aimant. Leur rencontre, improbable, va sonner le début d’une amitié puissante et hors du commun. Les autres personnages sont intéressants, quoique plus en retrait — et j’ai beaucoup aimé suivre Nora Laval et Christiana.

Ce livre traite de sujets forts : le deuil, le placement d’enfants en famille d’accueil, la vie que peuvent mener les sans abri et la solitude des personnes âgées — pour ne citer que ça. Aussi, il est plein de bons sentiments, déborde de tendresse et est porté par un duo terriblement attendrissant. Dans l’ensemble, Robin des graffs est une lecture bouleversante et surprenante qui se dévore tant le style est fluide.

QOTD : Quel est le dernier roman court (moins de 300 pages) qui vous a marqué(e) ?

♡ En partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse.

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| BILAN DU MOIS. 📖 Hello bookstagram ! Aujourd

| BILAN DU MOIS. 📖

Hello bookstagram ! Aujourd’hui je vous présente mon bilan de juin, avec la liste des bouquins que j’ai lus.

▻ Merciful crows, tome 2 : l’aigle impitoyable.
▻ L’envol.
▻ Crescent city, tome 1 : maison de la terre et du sang.
▻ Ranee Tara Sonia Chantal Anna.
▻ Robin des graffs.
▻ Esther Andersen.
▻ Jusqu’au dernier.
▻ Le bleu ne va pas à tous les garçons.

Ce mois-ci j’ai fait une incroyable découverte et, de la même manière, un ouvrage m’a vraiment déçue. Heureusement, dans l’ensemble, le bilan est satisfaisant.

QOTD : Quelle a été votre meilleure lecture de juin ? ♡

(Et non, toutes mes lectures ne sont pas sur la photo..)

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| 🌊🌊🌊 « Et la vie pouvait repartir pou

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« Et la vie pouvait repartir pour une deuxième moitié d’éternité. »
— Esther Andersen.

Chaque année, pour les vacances d’été, un jeune garçon prend le train et part à la campagne chez son oncle Angelo. Là-bas il écoute les longues histoires de ce dernier, lit le soir au fond du lit, fait du vélo, se promène toujours plus loin dans de merveilleux endroits et profite de sa liberté en pleine nature. Mais un jour, tout bascule : il découvre la mer et, par la même occasion, fait la rencontre d’une fille — Esther Andersen.

Je n’ai pas l’habitude de lire des romans graphiques mais peu importe, j’ai pris plaisir à plonger dans celui-ci. Le coup de crayon d’Irène Bonacina est stupéfiant : il fait rêver et permet au lecteur d’être embarqué dès les premières pages. Pour ce qui est des tons doux/pastel choisis pour les nombreux paysages, du texte simple et poétique de l’auteur, de l’ambiance dépeinte, ou encore de la finesse des traits.. Chaque détail compte et apporte quelque chose à l’ouvrage. On entend le bruit des vagues et celui des cigales, on visualise les couchers de soleil, on traverse les champs de blé avec le vent qui nous fouette le visage et on retombe en enfance. Concrètement, tout dans les planches prête au voyage.

En conclusion, nous avons là un album magnifique et contemplatif qui mérite d’être savouré au cours de cette saison puisqu’il sent bon l’été, les vacances au bord de l’eau et la nostalgie.

♡ En partenariat avec les éditions Gallimard Jeunesse.

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| ♡♡♡ « Avec elle, je me suis senti vraim

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« Avec elle, je me suis senti vraiment vivant pour la première fois de mon existence. Conscient de moi-même, de mon potentiel. Ne serait-ce que pour cela, je l’aimerai à jamais. »
— Crescent city, tome 1 : maison de la terre et du sang.

Laissez-moi vous dire une chose : aucune des chroniques que je pourrai faire ne réussira à rendre justice à cette œuvre. @therealsjmaas a derrière elle une solide réputation mais sur ce coup, on peut le dire, elle s’est surpassée.

Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais même pas par où commencer. Ce livre était incroyable de bien des façons et au moment où j’écris ces mots, j’ai du mal à trier mes pensées, ainsi que mes sentiments. Tout ce que je peux affirmer, c’est que je me suis pris une claque et que Crescent city est une excellente surprise — pour ne pas dire « l’une de mes meilleures lectures de cette année 2021 » !

Cependant, je tiens à le préciser, il y a des longueurs. Certains lecteurs auront peut-être du mal à savourer pleinement l’histoire mais en ce qui me concerne, elles ne m’ont pas gênée. À mon humble sens, elles ont permis à l’autrice de faire une bonne entrée en matière avec la mise en place du contexte/de l’intrigue. J’irai même jusqu’à dire que ce sens du détail était nécessaire.

Le point fort de ce livre ? Les personnages. Néanmoins, la palme d’or revient à l’héroïne, qui m’a touchée comme je l’ai rarement été. J’ai aimé son humanité, sa combativité, sa force de caractère, son empathie, son impertinence, son audace, sa loyauté, son courage, sa répartie, son sarcasme, sa sensibilité, son évolution. Et, plus que tout, sa relation avec Danika, qui m’a déchiré les tripes et retourné le cœur.

Quant à la dernière partie de cette œuvre.. c’était un feu d’artifice mêlant action, rebondissements, surprises et révélations. L’autrice m’a scotchée tant c’était ingénieux. Vraiment, je le répète, mais Crescent city est une pépite de fantasy adulte et les amateurs du genre vont, à coup sûr, l’apprécier. Ne passez pas à côté.

Je n’ai plus qu’une seule chose à faire : pleurer toutes les larmes de mon corps jusqu’à ce que la suite soit publiée..

♡ En partenariat avec les éditions @desaxus.

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« Pour moi, une bibliothèque c’est une mine d’histoires, un havre de paix. L’odeur poussiéreuse des livres me chavire autant que le parfum de ma grand-mère quand j’étais petite. »
— Ranee Tara Sonia Chantal Anna.

Cette histoire avait du potentiel et je voulais l’aimer. Vraiment. Malheureusement, je ressors de ma lecture frustrée, voire déçue, parce que beaucoup de choses m’ont embêtée.

Pour commencer, je n’ai pas aimé la façon dont ce livre a été écrit. On ne cesse de faire des (grands) sauts dans le temps et de changer de point de vue, ce qui rend le texte décousu et clairement pas fluide. De plus, si on regarde bien, l’autrice ne s’attarde jamais vraiment sur un personnage en particulier. Aucune des cinq femmes présentées n’a de réelle profondeur, ou de développement. Aussi, j’ai trouvé la narration assez linéaire — pour ne pas dire plate, sans saveur, sans texture. Pire encore, le seul protagoniste que j’ai trouvé intéressant, c’est le père : un comble.

Les thèmes abordés, également, n’ont pas réussi à me convaincre — malgré leur importance. On parle notamment d’intégration, d’assimilation culturelle, de racisme, de tradition et de liberté. Je regrette sincèrement qu’ils ne soient traités que de manière superficielle. L’autrice survole ces sujets sans vraiment pousser le bouchon (si vous voyez ce que je veux dire).

En conclusion, nous avons là un roman choral porté par cinq voix/femmes sur trois générations d’une même famille. L’idée était bonne, mais en ce qui concerne l’exécution, on ne peut pas en dire autant — dommage. Je n’ai pas totalement adhéré, parfois j’étais même perdue (on peut sauter des années en l’espace d’un chapitre sans que ce soit précisé, je ???), et au bout d’un moment, l’évidence s’est imposée à moi : je ne voulais plus retourner dans ma lecture. Vous l’aurez compris, entre cette œuvre et moi, ça n’a pas matché..

QOTD : Avez-vous un roman multigénérationnel à me conseiller ?

♡ En partenariat avec les éditions Bayard/Page Turners.

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« Je n’ai pas peur du noir. J’ai peur de ne pas voir le matin. Alors je reste éveillée toute la nuit et je pense au sous-sol. Cet endroit où il pourrait un jour cacher nos corps. »
— L’envol.

Ce qui m’a d’abord attirée dans cet ouvrage, c’est la thématique abordée : les violences parentales et domestiques. Ce n’est pas un sujet que l’on voit souvent dans les romans (enfin je crois) et j’ai trouvé qu’ici, il était bien traité. Aussi, il y avait beaucoup de passages durs, mais puissants. Quant à l’écriture de l’autrice, elle était tout simplement percutante. C’est un récit poignant, sombre et déchirant qui marquera, à coup sûr, celui ou celle qui le découvrira.

Pour ce qui est des protagonistes, je dois dire que je suis mitigée. Leighton, pour commencer, m’a plu autant qu’elle m’a laissée perplexe. On ressent sa peur, son impuissance, sa tristesse, parfois même sa culpabilité, et on la voit faire preuve d’un courage sans faille quand il est question de protéger ses sœurs ou leur mère. C’était incroyable. Néanmoins, je n’ai pas adhéré à chacune de ses pensées ou actions, et il est arrivé des moments où je n’arrivais plus à la comprendre. Liam, quant à lui, m’a assez déçue. Je l’ai apprécié, j’ai envie de dire, pourtant, je m’attendais à ce qu’il ait un rôle plus important dans l’intrigue (surtout quand on voit le synopsis).

Je pourrais dire beaucoup de choses à propos de cette œuvre : il y a du bon et du moins bon. Mais, en conclusion, l’envol est un roman qui se dévore, grâce à la fluidité de la plume et aux chapitres assez courts. La partie fantastique ne m’a convaincue qu’à moitié et j’ai eu un peu de mal à savourer pleinement cette lecture (je n’ai pas ressenti les émotions que j’espérais éprouver face à un texte comme celui-ci), cependant, elle reste importante. Alors, lisez-la.

QOTD : Connaissez-vous ce livre ?

♡ En partenariat avec Babelio (opération masse critique) et les éditions Pocket Jeunesse.

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| 🦅🦅🦅 « On n’a rien perdu qui vaille

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« On n’a rien perdu qui vaille la peine d’être pleuré. »
— Merciful crows, tome 2 : l’aigle impitoyable.

Je le répète mais malgré la complexité et la richesse de l’univers imaginé par l’autrice, j’ai beaucoup aimé le premier opus de cette duologie. Forcément, quand la suite a été annoncée, je me la suis procuré dès que possible, pour la dévorer dans la foulée.

Enfin, « dévorer » est un bien grand mot puisque, cette fois-ci, j’ai rencontré quelques difficultés. En effet, j’ai eu du mal à savourer pleinement ma lecture. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était mauvais, parce que j’ai quand même passé un bon moment ; cependant, je n’ai pas été totalement convaincue par ce que j’avais sous les yeux. D’ailleurs, plusieurs points m’ont gênée : c’était parfois confus, le système magique n’était pas assez développé, l’alchimie entre l’héroïne et un certain jeune homme a totalement disparu, des personnages que j’ai appréciés sont devenus fades.. En bref, je suis un petit peu frustrée.

J’ai aimé que Fie soit à la tête de son clan. De cette manière, nous avons pu la suivre sur ce nouveau chemin et voir que malgré ses peurs et ses doutes, elle était prête à tout pour eux. Elle ne recule devant rien, garde la tête haute et refuse de se laisser marcher dessus par les membres des autres castes. Jasimir, également, a suivi une belle évolution. Il m’a semblé plus posé, mature, et sûr de ce qu’il veut. Pour ce qui est de Tavin, en revanche, c’est la douche froide. Il était tellement.. différent, distant.

L’aigle impitoyable est, dans l’ensemble, une conclusion satisfaisante. Dans cette saga les rebondissements s’enchaînent, les révélations sont surprenantes, l’intrigue est intéressante, le principe des castes l’est tout autant (dommage qu’il soit si peu exploité), et les protagonistes sont attachants (ça dépend des tomes). Je suis déçue vis-à-vis de cette suite et d’un autre côté, je l’ai appréciée. Peut-être que j’en attendais trop ? Peut-être que je ne l’ai pas lue au bon moment ?

QOTD : Quelle est votre fantasy favorite ?

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